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1. |
La rage de l'expression
01:44
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Ah ! Les merveilleux hommes
Poètes ou bien peintres
Des graveurs d’empreintes
Ah ! Nous les héritiers
Coincés dans les bulles
De nos matricules
Les nains juchés sur les géants
Ont le vertige en regardant
Par terre : à quoi on sert ?
Ecouter et se taire.
Et si on m’offrait une réplique
Une feuille blanche et un stylo bic
Est-ce que je remonterais mes manches
Si c’est pour rendre une copie blanche ?
Et pourtant faudra bien que ça sorte
Changer les eaux troubles en eaux fortes
Chercher le sens et la tribu
A coups de verbes et d’attributs
Faire taire ce silence et l’ennui
Vienne le son ! Vienne le bruit !
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2. |
Les porteurs d'eau
04:41
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Tous différents pareils, tous singuliers
Tous communs dans l'originalité
Un ADN mange du fruit
L'autre le chie...
Pas de choix, ni d'élection
Juste un hasard de position
Pour trouver douze convives à sa table
Tous remplaçables
Maintenant que la vie est tirée, faut la boire
L'envie, la soif, on verra ça plus tard...
Sous le coup de l'instinct de l'espèce
D'un bout de sein, d'une paire de fesses
On s'enfonce ou on s'empale
Dans sa femelle ou sur son mâle
Et on précipite des wagons d'enfants
Dans l'orbe d'un néant béant
Pour estimer à leur cri
Le fond du puits
Maintenant que la vie est tirée, faut la boire
L'envie, la soif, on verra ça plus tard...
Assommé de hasard absurde
Dans la surprise et l'hébétude
On regarde la faux aléatoire
Ramener l'ordre dans nos couloirs
KO sous la masse du chaos
On serre nos corps pour avoir chaud
Et pour lester dans le devenir
Ce qui ne demande qu'à partir
Le verre est vide c'est bien, on a tout bu
Mais qui peut dire ici qu'il est repu ?
Tous différents pareils, tous singuliers
Tous communs dans l'originalité
Un ADN mange du fruit
L'autre le chie...
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3. |
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Ben tu vois, je peux même pas te dire
Si j’ai changé en mal ou en pire
Je suis toujours seul mais entouré
Et j’ai pas arrêté de fumer
Je dévale les pentes de ma jeunesse
Et fraude pour pas payer le tire-fesses
Je suis insomniaque devant la télé
Et noctambule dans la journée
Dromadaire dans le désert
Chameau sans une goutte d’eau
Cherche Canadair pour remplir le vide
Que j’ai dans le dos
Une fille passe de temps en temps
Qui petite sœur ou bien Maman
Me mouche les narines et le sexe
Et m’embrasse entre deux Kleenex
J’ai mis mon orgueil sur un cintre
Pour pas le froisser dans nos étreintes
On tache des draps pour la laverie
Car l’hygiène est symptôme de vie
REFRAIN
Une fois j’ai cru trouver chaussure
A mon pied calleux hors pointure
Une Cendrillon d’après minuit
Intelligente, tendre et jolie
La belle m’a demandé : « Sois heureux ! »
Lors j’ai tout repeint en rose et bleu
Elle m’avoua non sans ironie
Qu’elle avait pas dit « Jacadi »
REFRAIN
Je passe ma vie à la mourir
En la diluant dans le divertir
Et couche mon enfance tranquillement
Dans l’entonnoir des renoncements
J’aligne les zéros sur mes chèques
Pour solder le compte de mes échecs
Et meuble le vide qui me sert de tête
D’armoires pour archiver mes dettes
REFRAIN
Bref tu vois, y a pas de quoi se pendre
Surtout que les branches pourrissent comme les cordes
Y a qu’à se satisfaire du temps
Et du goût des ravitaillements
Entre deux eaux de deux citernes
Je place mon essence sous la lanterne
Et te promets qu’en cas de flambée
Mes cendres seront ignifugées.
REFRAIN
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4. |
La Joyeuse Donne Bleue
02:22
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5. |
Saint-Malo la gamine
01:24
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6. |
Les tangos ridicules
02:06
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Qu'on sophistique l'instinct et les réflexes
Qu'on donne sens à la mort, qu'on sophistique le sexe
Tout se dit, tout s'écrit, tout s'entend, tout se pense
C'est pour ça qu'on s'ennuie mais c'est pour ça qu'on danse
Des tangos ridicules
La fleur entre les dents
On avance, on recule
Et on compte les temps
Des flamencos débiles
Où l'on claque des talons
Pour cramer toutes nos piles
Aux enseignes néons
Qu'on se plante ou qu'on soigne nos couteaux dans le dos
Pour mettre avec ses clés des amis au trousseau
Qu'on fasse parler l'amour, la haine et le pardon
Pour faire sonner nos chaînes et rythmer l'unisson
Refrain
Parfois la fausse note vient trancher dans la gamme
Lézarder le masque et faire sourdre la larme
C'est toute la beauté de ces animaux gris
De ces bêtes traquées qui font face au fusil
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7. |
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8. |
Testament de la soute
05:15
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9. |
Le jet prédateur
02:50
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10. |
Pearl Harbor
02:08
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11. |
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12. |
Mardi-gras
03:31
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13. |
L'équilibriste précaire
03:17
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14. |
Love 404
02:40
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15. |
Solitudo nox
03:26
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charbon Paris, France
CHARBON, Los Teignos, Arnaud Cueff : vous pouvez bien m'appeler comme vous voulez, ça ne changera pas grand chose à ces chansons. Pourquoi je fais ça ? Parce que je ne sais pas ne pas le faire...
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